• "La derellita", Sandro Botticelli, 1495, Rome, Collection privée

    Miss Lili,

    En cherchant à répondre à ton commentaire sur Hopper, et en résonnance avec ton "mal aimé" récemment publié, j'ai soudain pensé à cette oeuvre bien loin du Botticelli qu'on a l'habitude de voir... Et je me suis dit qu'un bon dessin de Botticelli en disait plus qu'un long discours de Filiiip !

    xxx

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  • Ca n'a rien à voir avec le schmilblick esperluétistique.

    Mais plutôt à voir avec Radiohead, et pour le coup, avec Thom Yorke. Ceux qui me connaissent savent que je me transforme en groupie prépubère hystérique dès qu'il s'agit de ce groupe cultissimesque. Voici que je viens de trouver ce live de Thom Yorke sur la radio anglaise XFM. Il s'agit de "Analyse", titre extrait de l'album solo du "lead singer" de Radiohead.

    Je dis :

    WAH.

    Et c'est là : http://filiiip.free.fr/04.%20Analyse%20(Live%20XFM).mp3


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  • "Eleven AM", Edward Hopper, 1926

    Et voilà ! Fort, non ?

    La fenêtre est très récurrente dans les univers de Hopper. Tapez "Edward Hopper" dans Google Images, vous allez voir ! Difficile d'en choisir une seule : j'ai choisi celle-là, intuitivement, je la sens particulièrement proche de l'extrait à illustrer. Cette solitude, ce sentiment de vide, cet ennui qui confine à la détresse - il est implacable, ce tableau, et magnifique. Pourtant, la peinture réaliste, c'est pas mon truc, mais Hopper, voilà, c'est mon exception chérie.

    Un petit extrait de Wikipedia : "Edward Hopper combine les lignes fines et larges, baignées d'une lumière crue et sans concession, dans laquelle les figures humaines, isolées, semblent être prises au piège. Les sujets sont empruntés à la vie quotidienne des Américains : stations service, motels, voies ferrées, rues désertes. Dans Nighthawks (1942, Art Institute of Chicago), son œuvre la plus connue, des clients esseulés sont assis au comptoir d'un diner dont les néons contrastent brutalement avec les ténèbres environnantes."


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  • "Violoniste à la fenêtre", Henri Matisse, 1918, Paris, Centre Georges Pompidou

    J'avais déjà montré un Matisse dans ce blog, mais difficile de ne pas l'évoquer encore, et difficile de choisir parmi toutes ses fenêtres magistrales. La plus célèbre, peut-être, et ma préférée je crois, est la plus abstraite de toutes : "Porte-fenêtre à Collioure" (ici par exemple : http://www.centrepompidou.fr/images/oeuvres/XL/3L00077.jpg).

    Cependant, je voulais une fenêtre "habitée", je voulais une fenêtre regardée. Qu'elle le soit ici par un violoniste, qui semble y chercher l'inspiration, qui semble aussi y trouver la frontière entre le monde et lui, c'est parfait pour l'extrait à illustrer !

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  • "Le géographe", Jan Vermeer van Delft, 1668, Francfort, Städelsches Kunsinstitut

    Dans ce nouvel extrait à illustrer, le narrateur regarde "au travers des rideaux", une "fenêtre traversée par dehors", et il pleut sur "la vitre - la vitre !". C'est la thématique de la fenêtre que je veux donc retenir, parce qu'une fois encore, j'y vois de nombreux liens avec les ancêtres du pinceau.

    Quelques noms me viennent à l'esprit, deux entre autres : Vermeer, chez qui la fenêtre est quasi omniprésente, mais toujours de manière latérale, et Matisse, qui a étudié également cette thématique en profondeur, mais cette fois-ci, dans une vision frontale.

    Je poste donc un tableau de l'un (ici) et de l'autre (post suivant).

    Mais surtout, cette histoire de fenêtre me donne enfin l'occasion de citer un peintre que je voulais placer depuis longtemps dans ce blog(g). Pour cela, rendez-vous deux posts plus loin !

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