• Hum : un petit souci technique m'oblige à reposter ce dessin...

    Le texte se trouve là : http://www.blogg.org/blog-51671-billet-456027.html

    Quant aux diverses tergiversations concernant ce dessin :
    http://www.blogg.org/blog-51671-billet-456028.html
    http://www.blogg.org/blog-51671-billet-456044.html
    http://www.blogg.org/blog-51671-billet-456707.html

    Faut suivre !


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  • L'idée me tentait depuis longtemps, pour cet extrait d'Esperluette, ce sera chose faite : une séquence. Mais étant tombé en panne de papier et de pastel noir dimanche dernier, il me faudra d'abord achever les deux dessins précédents.

    Partie I, Extrait III : Allonger démesurément le bras de Saint-Antoine vers cette lune bifide qu'il faut agrandir, et probablement, retravailler le cadrage de la croix (je la voudrais coupée par le bord de feuille).
    Partie I, Extrait II : Encore mal foutu et sans idée graphique précise, le déclic n'est toujours pas là, mais je garde l'idée.

    La composition ci-dessus est une oeuvre de Blowup pêchée sur http://www.zyeuter.com, dont la visite s'impose évidemment. Je l'ai choisie parce qu'il s'agit, comme dans l'extrait à illustrer, de croiser les lieux et les passants, dans un montage que je trouve ici très astucieux.

    Filiiip


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  • II

    Le trottoir défile uniforme rectiligne uniforme une femme en chair et en os me tourne le dos et je me coince les doigts dans le tic-tac de ses jambes transparentes au creux de ses cuisses invisibles je devine les nâcres rares et les rares épices.

    Je me mets à faire des multiplications par deux avec mes pas et au moment où je parviens à sa hauteur ni vu ni connu je glisse mes obsessions dans l'interstice bicéphale de son décolleté CQFD.

    La blancheur indélébile de sa poitrine me va droit au coeur aussi pour apaiser mes pulsations incontrôlées et cardiaques je titube l'air de rien jusqu'à la terrasse d'un café.

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  • Bientôt troublé j'ai enfin l'idée de m'évader je fais alors grincer du mieux que je peux les gonds immenses de la porte et m'échappe de l'église l'air tiède de la petite place m'attend depuis plus d'une demi-heure il me prend par la main et nous allons tous deux promener en ville notre besoin d'en savoir plus.

    Lumière lumière qui t'abreuves du sang des autres lumière qui violentes la peau des femmes lumière qui tyrannises les regards qui t'adorent lumière ma criminelle complice allons encore vers le jour accomplir quelque abominable forfait !

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  • "La tentation de Saint-Antoine", Félicien Rops, 1878, Musée F. Rops, Namur

    Commentaire de Sigmund Freud :
    "Le graveur a choisi le cas exemplaire du refoulement dans la vie des saints et des pénitents. Un moine ascète s'est réfugié - sûrement pour fuir les tentations du monde - près de l'image du Sauveur crucifié. Alors cette croix s'affaisse comme une ombre et, rayonnante, s'y substituant, s'élève à sa place l'image d'une femme nue aux formes épanouies, également dans la position du crucifiement. D'autres peintres, dont la pénétration psychologique était moindre, ont placé, dans les représentations analogues de la tentation, le péché insolant et triomphant quelque part à côté du Sauveur sur la croix. Seul Rops lui a fait prendre la place du Sauveur lui-même sur la croix; il paraît avoir su que le refoulé, lors de son retour, surgit de l'instance refoulante elle-même..."


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