• Si je le désirais je te pourrais créer une civilisation fervente, pleine de joie dans les équipes et de rires clairs des ouvriers qui reviennent de leur travail, et d'un goût puissant de la vie, et d'attente chaude des miracles du lendemain et du poème où l'on fera retentir sur toi les étoiles et où, cependant, tu ne ferais rien d'autre que piocher le sol.

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  • Un chemin escarpé et glissant surplombait la mer. L'orage avait crevé et la nuit coulait comme une outre pleine. Obstiné, je montais vers Dieu pour lui demander la raison des choses. [...] Il était sur une branche voisine un corbeau noir. [...] "Seigneur, lui dis-je, je comprends bien qu'il soit de Ta majesté de te taire, cependant j'ai besoin d'un signe. Quand je termine ma prière, Tu ordonnes à ce corbeau de s'envoler." [...] Et j'observais le corbeau, mais il se tint immobile.

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  • Je me souviens de ce qu'il advint d'eux quand mon père parqua les trois mille réfugiés berbères dans un camp au nord de la ville. [...] Ils eurent soif de la soif, et tendant leurs poings dans la direction de mon père : "Scélérat ! Tu nous as privés de la soif, qui est ivresse du sacrifice pour l'amour !"

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  • Et je ne crois pas au repos. [...] Où vois-tu que le cèdre gagnerait à éviter le vent ? Le vent le déchire mais le fonde. [...] Si quelque chose s'oppose à toi et te déchire, laisse croître, c'est que tu prends racine et que tu mues. Bienheureux ton déchirement qui te fait t'accoucher de toi-même.

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  • Mes armées étaient lasses comme d'avoir porté un lourd fardeau. Mes capitaines me venaient voir : "Quand rentrons-nous chez nous ? Le goût des femmes des oasis conquises ne vaut pas le goût de nos femmes".

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