• Ayant remporté la super-cocotte sur le blog de Fabrice (cf http://www.blogg.org/blog-49816-themes-lecon_d__histoire_de_lard___article_pour_les_fetes___-113574.html), voici ma contribution à l'histoire de lard. Ce dessin devrait être soumis prochainement à l'exégèse des artpaisous.

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  • "Le Christ jaune", Paul Gauguin, 1889, Buffalo (NY), Albright-Knox Art Gallery

    Le personnage de mon dessin, au départ, était pendu au réverbère. Finalement, je l'ai dépendu, et je l'ai plutôt crucifié sur le réverbère. Et puis je l'ai décloué. Sa tête renversée en avant, c'était la pendaison, ses bras écartés, la crucifixion. Mais ainsi libéré de son réverbère, il semble tout à la fois danser, tituber, et, tout de même, souffrir. Bref : le passage par la crucifixion m'a fait pensé à ce tableau de Gauguin que j'adore, et c'est ainsi que j'ai jauni mon malheureux alcoolique.

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  • "Le cri", Edvard Munch, 1893, Oslo, Musée Munch

    Munch écrit : "Je me promenais sur un sentier avec deux amis - le soleil se couchait - tout d'un coup le ciel devint rouge sang - je m'arrêtais, fatigué, et m'appuyais sur une clôture - il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir et la ville - mes amis continuèrent, et j'y restais, tremblant d'anxiété - je sentais un cri infini qui se passait à travers l'univers.. "

    Ca va assez bien avec l'extrait à illustrer, et j'ai récupéré l'idée de cette bouche démesurément ouverte et déformée.

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  • Le gris très clair que j'ai utilisé pour les pavés (en bas), a complètement échappé au scanner, qui n'a rien vu. Je n'ai pas fait grand chose en rapport avec les toiles de maître que j'avais postées en préambule de cette illustration. Quand je me suis lancé ce soir dans le dessin, deux autres tableaux me sont venus à l'esprit. Je m'empresse d'en poster les reproductions à la suite de ce post... A tout de suite !

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  • "Untitled (to Barnett Newman) two", Dan Flavin, 1971, collection particulière

    Je me disais : "Non, Dan Flavin, franchement, pour des voeux de nouvelle année, non, vraiment, non, trop froid, trop abstrait, il faut trouver autre chose".

    Mais c'est plus fort que moi, je ne vois que Dan Flavin pour illustrer ce que m'évoque l'année qui s'annonce.

    C'est beau, quand même... Lumière sensible, couleur pure, géométrie mystique...

    Alors, une très belle année 2007 donc, une année comme une porte vers l'au-delà.


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